La majorité des branches du christianisme n’ont pas de restrictions alimentaires strictes comme celles que l’on trouve dans d’autres religions, telles que l’islam ou le judaïsme.

Dans le Nouveau Testament, Jésus a enseigné que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend une personne impure, mais ce qui sort de la bouche (voir notamment Matthieu 15:11).

Cette déclaration a été interprétée par de nombreuses églises chrétiennes comme une libération des restrictions alimentaires de l’Ancien Testament, y compris l’interdiction de manger du porc trouvée dans le Lévitique (Lévitique 11:7).

Certaines branches du christianisme, notamment parmi les églises orthodoxes, peuvent toutefois avoir des pratiques et des traditions alimentaires spécifiques.

De manière générale, les chrétiens ne sont pas tenus de s’abstenir de manger du porc en vertu de leur foi, mais ils peuvent choisir de le faire ou de ne pas le faire en fonction de leurs convictions personnelles.

Pour aller plus loin, voici la réponse du théologien de notre partenaire 1001 questions :

Les interdits alimentaires font partie des dispositions de l’alliance que Dieu a conclue avec Israël. Le Lévitique au ch.11, par exemple, stipule parmi toutes les règles par lesquelles le peuple hébreu se rend saint, différent des autres peuples, et se « met à part » pour servir Dieu, la liste des animaux purs ou impurs, propres ou impropres à la consommation (voir aussi Deutéronome ch.14).

Mais en Jésus-Christ, l’alliance s’étend à tous les hommes, et les règles et signes qui marquaient cette distinction entre juifs et non-juifs deviennent caduques. Jésus déclare que ce qui rend l’homme impur, c’est ce qui sort de son coeur ! (Marc 7,14-23). Les premiers chrétiens […]