Même si certains chapitres sont sinueux et difficiles à suivre, et loin de clore le débat sur l’origine du mal qui nous entoure, cette lecture personnelle du livre de Job ouvre de nouvelles pistes de lecture pour un livre qui ne cessera jamais de faire parler de lui.

Son livre ne pouvait pas mieux tomber, paru quelques semaines avant l’arrivée du COVID-19 et l’entrée dans une crise sanitaire mondiale. Dès son introduction il prévient ses lecteurs : il s’agit d’une lecture personnelle du livre de Job, même s’il ne prend pas parti dans le débat sur la nature de Dieu. Sa lecture est découpée en six chapitres :

Le prologue du livre de Job présente, selon Alain Houziaux, non pas le problème de l’existence du mal si Dieu est tout-puissant mais plutôt le fait que « le Dieu auquel Job croit, n’est pas le vrai Dieu » et qu’il n’a donc « rien à voir avec le Dieu de la Bible et de l’Évangile ». Dans le second chapitre Alain Houziaux allonge Job sur le divan pour y faire apparaître trois figures de Job. Il parcourt ainsi le livre de Job à la lumière de la psychanalyse. En le faisant parler de […]