Une grossesse non-désirée, un bébé malade, une césarienne soudaine, une naissance prématurée, un baby blues ou encore un problème de santé du parent: tout ce qui coupe le nouveau-né de ses parents sur le plan physique, psychique ou émotionnel aura une incidence sur la qualité de leur attachement.

«Ma première démarche est systématiquement de déculpabiliser les mamans», explique Julie Tagliavini, sage-femme. «Par exemple, certains bébés sont atteints de reflux gastro-œsophagien (RGO), ce qui les rend difficiles à gérer. Ils dorment peu, pleurent beaucoup, ont du mal à s’alimenter. De plus, il ne se sentent pas bien lorsqu’ils sont allongés donc il faut les porter. Chez la maman, cela génère de l’inquiétude et de la fatigue: elle ne voit plus que les moments difficiles.» La spécialiste ajoute pourtant que, bien souvent, derrière cet épuisement se révèle une grande […]