L’été formaté des magazines
Notre nombril, qu’on dévoile sans vergogne en cette saison, deviendrait le centre du monde.
Nous serions ainsi appelés de manière insistante, non pas à penser mais à « penser à nous ». Au pire dans le sens de notre apparence physique ou au mieux à soigner une intériorité enrichie par un peu de « bouddhisme en string », sous la forme de quelques séances de méditation balnéaire.
A bien écouter ces discours, on en tirerait presque la conclusion que l’été exprime l’essence de la la vie à travers le fameux triptyque « sea, sex and sun » auquel il faudrait ajouter « alcohol, party and ice cream ». Dans cette représentation, le travail, les engagements, les responsabilités ne constitueraient que des corvées imposées par un esprit malin selon certains ou divin pour d’autres qui pensent alors que serait ainsi payé le prix du péché originel.
L’été choisi
Et si cette saison, au lieu d’être celle de la pose du selfie qui affiche un bonheur formaté était celle de la […]