Depuis sa tendre enfance, Naomi rêve de fonder une famille avec la conviction intime quʼelle aura un enfant. Elle ignore alors le parcours du combattant qui lʼattend sur le chemin de la maternité.

Lorsquʼelle rencontre son futur mari, il lui fait part de probables difficultés à procréer, consécutives à un traitement médical. Confiante dans les promesses de Dieu, elle lʼépouse sans se soucier de cette éventualité.

Crise de foi

Rapidement après leur mariage, le jeune couple décide de fonder une famille, mais lʼenfant désiré ne vient pas. La déception est cruelle. Naomi confie: «Je pense que cʼest à ce moment que jʼai eu ma plus grande crise de foi. Je ne comprenais pas pourquoi Dieu, qui est tout-puissant, pouvait retenir ses miracles et ne pas faire grâce à un couple qui veut marcher dans la foi et fonder une famille qui lʼhonore.»

Malgré la peine, Naomi et son mari sʼaccrochent à la promesse dʼenfanter. «Cette promesse était si réelle dans mon cœur quʼelle mʼa permis de tenir ferme dans la foi et la confiance en Dieu.»

L’aide de la médecine

Le couple, plein dʼespoir, recourt à la procréation assistée jusquʼau jour où le médecin déclare ne plus pouvoir rien faire pour eux. «Nous avons poursuivi les tentatives de procréation à un échelon plus élevé, tout en y mettant un cadre restrictif qui nous paraissait cohérent avec nos convictions éthiques. Pour moi, il nʼy avait pas de négociation possible.» Malgré lʼincompréhension et lʼinsistance des médecins, le couple renonce à maximiser ses chances en prenant le risque de ne pas donner la vie jusquʼau bout.

Un beau jour, ils apprennent quʼils attendent des jumeaux et cette nouvelle les remplit de joie. Pourtant, le cœur de lʼun des bébés cesse de battre. Et la vie du second est en danger. Entre deuil et espérance, la grossesse se poursuit. Leur famille et leur Eglise sont à leurs côtés. «Après bien des périples, notre petite princesse est née. Depuis quatre ans, sa vie est un témoignage de la toute-puissance de Dieu.»

Continuer ou arrêter ?

Naomi et son mari souhaitent un deuxième enfant. […]