Besoin de creuser un thème, de résumer un livre, de faire un plan de cours ou d’envisager toutes les aspects d’un projet ? Alors, le mind-mapping est peut-être fait pour vous.
Le principe de représentation graphique en étoile est connu depuis la nuit des temps, mais c’est le psychologue anglais Tony Buzan qui, à partir des années 1970, a le plus travaillé sur cet outil. Car la forme qu’il utilise dans l’espace, l’arborescence, correspond le mieux à la manière dont notre cerveau fonctionne et réfléchit.
Faire une carte mentale (en anglais, mind-map), c’est se permettre de collecter des informations sur un sujet, et de les ordonner soit pour les simplifier, soit pour les retenir.
Comment ça fonctionne ?
Toute carte heuristique (du grec « je trouve ») se construit autour d’un noyau : son thème principal, placé au centre d’une feuille. Et ce que l’on va trouver, au fil de sa propre réflexion et de la construction, ce sont des liens, des logiques, mais aussi des associations d’idées. A partir de ce nœud central, on va ensuite construire autour les branches, c’est à dire toutes les déclinaisons possibles du thème central, avec un principe simple : une branche correspond à un sujet. Et l’idéal est d’attribuer une couleur à chaque branche, pour bien repérer et visualiser. Chaque branche peut comporter des rameaux, de sous-thèmes qui en sont les déclinaisons. Dans le cadre de la feuille, les idées se structurent et se connectent entre elles, tout comme le cerveau se lâche. On associe schéma, mots-clefs, voire dessins. Une arborescence se forme à mesure que le thème se complète, ou que les idées s’associent.
C’est logique, mais aussi créatif et ludique. D’ailleurs le mind-mapping permet de faire collaborer cerveau gauche et cerveau droit. Ce dernier, plus intuitif et créatif, retiendra d’autant mieux ce qu’il trouve plus séduisant. C’est la force des images qui illustrent, mais aussi de l’ensemble puisque la carte mentale, ainsi réalisée, est un dessin à elle seule.
Des cartes mentales pour quoi faire ?
Eh bien, à peu près tout ce que vous voulez, à la maison, au travail ou dans les études : votre planning de la semaine, le découpage d’un projet, des fiches pour les étudiants, la présentation d’un concept, les différents aspects d’une problématique, un « brain-storming » d’équipe, un plan d’action, un mémo de conférence, une chaîne de réflexions avant la prise d’une décision, une liste de questions à poser, un résumé d’article ou de livre, un plan d’exposé… Elles permettent en vrac d’organiser les étapes d’un voyage, de se fixer des objectifs et même de prendre des notes en direct…
Pour les étudiants, les cartes mentales constituent un outil puissant pour comprendre, mais surtout mémoriser. D’abord parce que c’est une méthode active : on sélectionne les informations qui intéressent et dont on a besoin. Ensuite, parce que l’association de deux canaux (visuel + kinesthésique) active davantage de zones du cerveau et amplifie l’encodage des données.
- Vous avez envie de vous y mettre ?
Mardi 13 octobre, j’ai reçu dans Inspirations positives, Marianne Perrette, coach professionnelle depuis 15 ans, qui nous éclairera sur « Mieux apprendre avec le mind-mapping».
A ré-écouter en podcast sur le site de la radio. Fréquence Protestante 100.7 FM Paris
Quelques photos glanées sur le web, qui illustrent des applications variées et des représentations différentes (manuscrites ou avec logiciel) de cartes mentales :
sources : lafacilitation.fr, mybts.fr, biggerplate.com, managementvisuel.fr