Cher connard, de Virginie Despentes (Grasset)
Virginie Despentes enflamme la rentrée littéraire avec Cher connard. Un roman épistolaire post #MeToo dans lequel l’écrivaine dépeint notre époque sans paillette. Les thématiques abordées sont légion : les divisions du féminisme, MeToo, le harcèlement sur les réseaux sociaux, patriarcat et capitalisme, les transfuges de classe, addictions à la drogue dure et à l’alcool, Covid et confinement.
V13, de Emmanuel Carrère (P.O.L)
Après avoir chroniqué quotidiennement le procès du 13 novembre 2015 pour l’Obs, l’écrivain et journaliste sort V13, du nom de ce monstrueux procès. Dans ce livre, il reprend les fait, saisit l’humanité des personnes présentes, il en fait une histoire, notre histoire.
Il n’y a pas de Ajar, de Delphine Horvilleur (Grasset)
On ne présente plus Delphine Horvilleur, ancienne mannequin, puis journaliste, et aujourd’hui écrivaine et rabbine au sein d’une communauté libérale. Dans Il n’y a pas de Ajar, Delphine Horvilleur rend hommage à son idole Romain Gary, à travers un court texte, destiné à la scène. Romain Gary a reçu deux prix Goncourt, d’abord sous son nom, en 1956, puis sous le pseudonyme Emile Ajar, en 1975.
Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon (Stock)
Ce livre est une sorte de tête-à-tête avec Anne Franck dans le but de lui redonner sa vérité. L’écrivaine Lola Lafon s’est enfermée une nuit dans le petit appartement vide, à Amsterdam où la jeune juive rédigea son journal. Une expérience intime et ambivalente, relatée avec honnêteté. Cet ouvrage prend part à l’excellente collection littéraire Ma nuit au musée, qui offre à des écrivains de raconter leur séjour nocturne, en solitaire, dans un musée de leur choix.
La Treizième heure de Emmanuelle Bayamack-Tam (P.O.L)
Dans ce nouveau roman, on retrouve Farah, déjà narratrice d’Arcadie, publié en 2018. Cette fois-ci, l’ado maline découvre qu’elle est intersexuée. Ce livre est à la fois une ode à la tolérance, une histoire d’amour, une quête spirituelle et d’identité.