Jean Ferrero est un marchand d’art niçois qui aimait passionnément le dynamisme enthousiaste et halluciné des jeunes peintres niçois qui se constituaient eux-mêmes en École de Nice. Il les exposait à partir des années 1975 dans son grand appartement sur le port Lympia qu’il appelait la Galerie Ferrero. Et ces œuvres oniriques pleines d’humour et d’inventivité charmaient les niçois qui lui accordaient un succès étonnant.

Les Trente années glorieuses avec leur grande croissance économique, la course au développement, la consommation effrénée et passionnée provoquaient l’ironie condescendante des jeunes Nouveaux Réalistes.
Ah ! comme on rigole quand tout va bien !

Ce n’est d’ailleurs pas tellement une attitude adolescente : Patrick Moya, jeune ami de Jean Ferrero dira : « la jeunesse n’est pas une période de la vie, c’est un état d’esprit. »

Le monde dans lequel nous vivons n’est en réalité pas plus important que que les nains de Blanche Neige et beaucoup moins humain et sympathique !

« Apprenez à rire de vous-mêmes comme il faut rire !
[…]
la joie est plus profonde que la tristesse.
Friedrich Nietzsche
Ainsi parla Zarathoustra, 1885 (Écrit entre […]