Fatma Haddad, dite Baya, était une enfant d’une famille misérable. Orpheline de bonne heure, à la garde de sa grand-mère, elle fut placée comme servante dans la propriété de colons français.

La chance de sa vie est d’y avoir été remarquée par Marguerite Caminat qui, peintre elle-même, lui mit des pinceaux dans les mains, et s’émerveilla du mouvement et des couleurs que la petite Baya se mit spontanément à […]