La jeune femme, qui vit seule, marquée par son passé, a pour seule amie une collègue de travail, Joanna, qui se démène pour lui trouver un petit ami. Mais sa vie va changer quand le patron chinois de la fabrique de cookies lui propose de remplacer une collègue qui vient de décéder, la nouvelle fonction consistant à rédiger des prédictions sur de petits papiers insérés dans les biscuits. Donya va en profiter pour envoyer, telle une bouteille à la mer, un message personnel avec ses coordonnées, espérant trouver l’âme sœur qui la sortirait de sa solitude.

Ce film, qui n’est pas un drame sur l’insertion des réfugiés ayant fui leur pays, s’attache à suivre le parcours de cette jeune femme douce, très volontaire, le tout sans misérabilisme, même si le réalisateur met le doigt sur les difficultés liées à l’insertion dans la société américaine. Le film, quasiment tout en plans fixes, est au format 4/3 afin, dit Babak Jalali, « d’isoler les personnages dans le cadre, de ne pas trop filmer l’environnement, pour refléter l’isolement mental et social ». Quant […]