Ce sont surtout les œuvres de Derain et de Balthus, son disciple, qui y sont présentées ensemble, alternant et se correspondant. Ils étaient surréalistes, ce grand mouvement novateur de l’entre-deux-guerres qu’ils ont un peu prolongé.
En 1925, Ernst, Malkine et Masson publiaient une « déclaration » proclamant que « le surréalisme est un moyen de libération de l’esprit et de tout ce qui lui ressemble ». Libération des écoles et des traditions, ouverture au libre monde de l’imagination, du refus des certitudes, du rêve.
La peinture des surréalistes – et notamment de Derain et Balthus – est paisible, sans agressivité ni violence, sans nulle méchanceté ou agressivité. Elle est douce et tendre, agréable. […]