Pour Pierre Arditi, évoquer la mort, c’est d’abord parler de la vie et quand la vie s’abîme, on comprend qu’elle est mitoyenne de la mort. « Il n’y a pas de rempart à la mort, il y a des chemins de traverse. » Isabelle Autissier, navigatrice et écrivaine, raconte qu’elle vit doublement depuis la fin de son premier tour du monde, « car c’était mon rêve de petite fille. En revoyant la baie de Newport, au terme de cette aventure, une pensée m’a traversée : maintenant, la vie c’est du bonus.

J’avais rempli le contrat vis-à-vis de la petite fille que j’étais. Tu n’as plus rien à prouver, tu as fait ton job ». Jean-Louis Trintignant aime bien sa vie, aime lire, aime écouter, mais il est déjà mort depuis que […]