Le Jeu de l’amour et du hasard (mise en scène Benoît Lambert)

Après Molière et Musset, Benoît Lambert se plonge dans le XVIIIe siècle avec Marivaux et observe les formes de l’organisation sociale et des rapports de domination. Dans cette belle création, il revisite Marivaux et tente de le moderniser en arrachant des rires au public. Il a confié les rôles principaux à quatre jeunes acteurs qui viennent de terminer leur formation à l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille). Face à eux se trouvent deux acteurs plus expérimentés qui tirent les ficelles dans l’ombre (M. Orgon, joué par Robert Angebaud,  et son fils Mario, interprété par Étienne Grebot.

Pavillon noir du Collectif OS’O

C’est un petit bijou d’inventivité sur des sujets contemporains : les lanceurs d’alerte, les pirates informatiques, les activistes du net, etc. Une des grandes forces de cette pièce est d’arriver à traiter du monde numérique qui est le nôtre sans utiliser des outils technologiques. Il n’y a que les corps, les gestes et les mots des comédiens. Pour l’écriture des textes, le collectif de comédiens OS’O s’est allié au collectif d’auteurs Traverse. Un beau travail qui invite à la réflexion.

Comme il vous plaira (mise en scène de Christophe Rauck

Le metteur en scène et directeur du Théâtre du Nord, Christophe Rauck relève le défi de mettre en scène cette comédie étonnante de Shakespeare sur l’amour, le pouvoir l’exil et la condition féminine. Retrouvant l’état de grâce de ses derniers spectacles, il signe une mise en scène enchanteresse dans une scénographie épurée. On apprécie également le jeu des acteurs. A voir !