Sous le régime de l’Édit de Nantes, les protestants provençaux connurent pratiquement un siècle de paix relative.
A partir des documents d’archives, l’auteur suit l’interaction entre les membres des deux confessions et l’évolution de la « frontière religieuse ». On constate qu’avant même les persécutions qui annoncèrent la Révocation, la limite entre protestantisme et catholicisme n’était pas étanche et que familles et individus la traversaient régulièrement. Cette fluidité de l’identité religieuse prend un nouvel intérêt dans un 21ème siècle qui, comme Malraux l’avait prédit : « sera religieux ou ne sera pas ». […]