C’est son journal. Elle y évoque par petites touches sa vie privée. Sur le plan spirituel, elle se montre touchée par la disparition de sa culture, la culture séfarade, vivante et ouverte à l’autre. Le jour où ses enfants activent leur téléphone portable sur le chemin du retour de l’école, elle prend conscience qu’une « hydre sans contrôle, sans limite, sans foi ni loi s’est invitée dans nos quotidiens et influence chaque jour davantage nos comportements ».
Tel est le point de départ de ses réflexions. Elle se livre alors à une description réaliste, voire pessimiste, de notre époque. Son diagnostic est sans complaisance : crise des valeurs et des repères, perte d’identité, montée des extrêmes en politique, fin des idéologies, folie […]