Jules Adler était un homme ouvert aux autres et notamment sensible à la misère du peuple. Il a peint la réalité humaine dans la ligne de Gustave Courbet et était proche d’Emile Zola.

Cet humanisme, souvent très marqué politiquement, lui a valu une grande popularité dans une Troisième République pourtant fortement marquée à droite. Il faut reconnaître qu’il a constamment été admis à exposer au Salon, abondamment décoré et nommé grand officier de la Légion d’honneur.
Les commissaires de cette grande et belle exposition ont rédigé des cartels intéressants et détaillés qui aident à comprendre ces tableaux.

« J’ai décrit la foule humaine et anonyme de la grande ville et des faubourgs pendant une grande partie de ma carrière. Je me suis penché avec une sympathie cordiale sur les humbles et les simples, trouvant auprès d’eux l’écho de mes pensées » (Discours prononcé par Jules Adler à Bruxelles, mars 1924) […]