L’exposition « La beauté en partage – 15 ans d’acquisitions au musée Fabre » est organisée en dix espaces et une centaine d’œuvres qui disent ce qu’est la collection permanente du musée : la recherche de la beauté, l’horizon vers lequel le directeur Michel Hilaire et ses équipes le mènent avec talent saison après saison.
On y retrouve la peinture italienne, les œuvres des montpelliérains Sébastien Bourdon, Bazille bien sûr, Alexandre Cabanel, ou notre contemporain Vincent Bioulès. On y voit aussi le beau travail de la restauration d’un tableau de Poussin, Vénus et Adonis, qui avait été coupé en deux, dont on avait perdu le souvenir que les deux morceaux faisaient un tout et qui est présenté restauré dans sa version originelle. C’est, au sens strict, un travail symbolique de l’art, qui consiste à rassembler les éléments épars de ce qui fait la vie. Des faïences, des lettres de Bazille, des « études » ont aussi leur place dans ce panorama des trésors du musée Fabre.
On y trouve aussi l’art abstrait auquel le musée s’est ouvert plus récemment, ce qui donne l’occasion de voir un Soulages, une œuvre de […]