Le titre de marchand mercier désigne la puissante corporation des commerçants faisant appel à tous les artisans d’art (orfèvres, bronziers, ébénistes). Ils réussissaient si bien en ce XVIIIe siècle que l’on a pu prétendre qu’ils avaient pénétré tous les pays du monde, jusqu’aux plus lontains et y avaient porté le commerce de la France.
Le musée Cognacq-Jay présente de nombreux objets magnifiques qui égayaient les princes, les courtisans et tous ceux… qui en avaient les moyens.
On se souviendra que sous les rois Louis XV et Louis XVI, la majorité des Français vivait dans une misère noire et se ruinaient en impôts qui permettaient aux puissants d’acquérir ces objets de luxe dans une ambiance intellectuellement et spirituellement frivole et superficielle. On ne peut s’empêcher de penser également aux drames que vivaient aussi dans cette triste époque les protestants, les jansénistes et les juifs victimes de mépris et de persécutions inhumaines.
Il n’y a pas de signification spirituelle à trouver dans ces objets purement décoratifs. Nous laisserons la Commissaire de l’exposition, Mme Rose-Marie Herda-Mousseaux, directrice du musée Cognacq-Jay, les commenter dans ses intéressants cartels. Et nous commencerons par […]