Un grand massacre de protestants
Après une tentative de réconciliation religieuse, Charles IX, poussé par les Guise, autorise l’assassinat des chefs protestants ; la situation dégénère en un massacre général.
Un mariage royal
Le traité de Saint-Germain en 1570 – nouvel essai de tolérance civile – qui clôt la troisième guerre de religion, suscite la colère des milieux ultra-catholiques menés par les Guise qui le considèrent comme trop favorable aux protestants.
La reine-mère Catherine de Médicis, dans l’espoir de sceller la réconciliation nationale, favorise le mariage du roi Henri de Navarre, futur Henri IV, qui est protestant avec Marguerite de Valois, sœur de Charles IX. Le mariage qui a lieu le 18 août provoque la venue à Paris de très nombreux nobles protestants de la suite du roi de Navarre.
La guerre des Flandres ?
Le chef du parti protestant, l’amiral de Coligny, qui a la faveur du roi, incite celui-ci à s’engager dans la guerre des Pays-Bas (ou des Flandres) aux côtés du prince d’Orange, pour soutenir les insurgés soulevés contre Philippe II d’Espagne. Il est convaincu qu’une guerre contre l’Espagne serait le meilleur moyen de réconcilier catholiques et protestants face à un adversaire commun.
L’attentat manqué contre l’amiral de Coligny
Le 22 août, un attentat est perpétré contre l’amiral de Coligny à sa sortie du Louvre où il assistait au […]