On regrette presque que le titre, trop poétique, trop allusif, ne le laisse pas plus clairement pressentir. En fait c’est une autocitation :« Oh il y a tout ce que le cœur attend Tout ce que le cœur attend depuis. Depuis toujours. Là où le cœur attend. » On appréciera que l’auteur ne disserte pas sur l’espérance « du point de vue de Sirius », mais à partir d’un « épisode douloureux de [sa propre] vie », d’ « une nuit où [il a] bien failli ne plus se relever ». Il n’est pas indifférent non plus au sujet traité que, l’été dernier, l’auteur ait vu sa compagne se noyer sous ses yeux, en portant secours à de jeunes baigneurs en difficulté. Le livre lui est fidèlement dédié. Une des richesses de l’ouvrage est son « exploration » extrêmement originale et bien informée du texte biblique. L’auteur manie aisément les langues de la Bible et l’on se souvient qu’il a été l’éditeur et l’un des traducteurs de ce qu’on a […]