Le racisme n’a pas de frontière mais il a été institutionnalisé, il marque de manière indélébile l’histoire de ce pays. Le mandat présidentiel de Donald Trump aura été marqué par la résurgence de la violence à l’égard des Noirs et la visibilité des suprémacistes blancs. Les Afroaméricains ne peuvent pas se libérer aussi facilement de leur histoire tragique : comment s’étonner que ce groupe social cumule tous les maux après l’esclavage et la ségrégation d’hier ravivés par les exactions d’aujourd’hui ?
« Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. » Cet extrait du rêve de Martin Luther King n’est toujours pas réalisé. Rien n’aurait donc changé, c’est pourquoi le théologien James H. Cone (1936-2018) disait : « Si moi, professeur d’université mais Noir, je me mets à courir dans la rue, la police me tirera dessus, pas sur toi. » Témoignage glaçant car terriblement vrai, rapporté par Henry Mottu qui a voulu rendre hommage au professeur de […]