Aux États-Unis, pays de refuge et d’adoption après son départ de l’Allemagne à la suite de son opposition au nazisme et où il enseigne depuis 1933, Tillich prêche régulièrement dans des chapelles de campus universitaire. Ses prédications, solidement enracinées dans sa théologie, sont aussi liées au contexte. En fin de guerre, celles publiées en français sous le titre Quand les fondations vacillent proclament que l’Évangile permet d’affronter et de surmonter les malheurs, y compris les plus extrêmes. Dans les années 1950, une paix fragile et menacée s’installe difficilement, et les prédications du présent recueil se centrent sur «le nouvel être», qu’incarne et qu’apporte le Christ: ce nouvel être est amour, liberté et épanouissement, trois termes qu’elles expliquent, commentent et concrétisent.