Ces peintures sur soie (Jakuchu a eu l’idée d’ajouter de la peinture au verso pour faire ressortir la couleur) datent de 250 ans. Elles sont extrêmement fragiles et ne sortent que très exceptionnellement du monastère bouddhiste Shôkoku-ji auquel Jakuchu en a fait don en son temps.
Riche commerçant de Kyoto, il laissa la gestion de son commerce à son frère pour se consacrer à temps plein à la contemplation des animaux et des plantes, notamment dans son jardin et à leur représentation parfaite. Il vivait cette méditation paisible dans la spiritualité d’un bouddhismle sincère en relation avec le monastère Shôkoku-ji dont il était un membre ami.
Aya Ota, conservatrice en chef du musée des collections impériales et Manuela Moscatiello, responsable des collections japonaises au musée Cernuschi de Paris, accueillent les visiteurs avec les inscriptions que voici sur les […]