Dominique Cerbelaud, ami proche de Leonard, a décrypté dans un grand nombre de ses chansons des thèmes récurrents concernant les religions. L’artiste fait dialoguer avec aisance les grandes traditions spirituelles, par exemple celles de la Bible et du bouddhisme zen dans sa chanson Whither thou goest, I will go (où que tu ailles, j’irai aussi), qui s’inspire d’une ballade bouddhiste, « ballade de la jument perdue », et fait écho à la réponse de Ruth la Moabite à sa belle-mère israélite : « Où tu iras, j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, ton dieu sera mon dieu. » (Ruth 1, 16)
Cet authentique poète, sorte de prophète qui voit plus loin que ses racines, sa tradition et sa religion, sait se mettre à la place de l’autre, quel qu’il soit, et partager avec lui souffrances, bonheurs et […]