Edgar Morin, a dit de ce livre qu’il est «une contribution importante à l’humanisation du travail et au travail de l’humanisation». Une telle caution mérite que l’on se penche avec une certaine attention sur le propos de Jacques Lecomte.
D’emblée, l’auteur sort des sentiers battus en appliquant à l’entreprise son expertise en psychologie positive. Et le lecteur assez curieux pour l’accompagner dans son périple découvre une nouvelle dimension de la réalité du monde de l’entreprise et de l’homme au travail.
Pour bénéficier de la richesse de cette étude, il faut néanmoins dépasser quelques obstacles : l’ouvrage est dense et fait référence à foison à des études et théories qui peuvent en rendre la lecture un peu fastidieuse. Cette difficulté franchie, le lecteur découvre une approche très humaniste, fondée sur le pari que l’humain – contrairement à tous les discours ambiants – est plutôt porté vers le bien et les réalisations positives. Cette propension s’exprime alors logiquement dans le monde du travail considéré conjointement sous l’angle de l’individu, du collectif et de l’organisation. […]