Un dictionnaire amoureux est subjectif. Il nous donne l’occasion de découvrir un thème, une notion, aussi bien que l’auteur. Dans le cas présent, ce sont la liberté et Mathieu Laine, déjà connu par ses écrits relatifs à la liberté, au libéralisme, qui se révèlent au fil des entrées, elles-mêmes choisies de manière fort subjective. Il y est donc question d’amour, de Raymond Aron, de la Bible, de Benjamin Constant, des droits de l’homme, de la fiscalité, de l’identité, des libertariens, de la mort, de l’opéra, du protestantisme (une notice qui aurait mérité mieux, mais les lecteurs d’Évangile et liberté en savent déjà beaucoup sur le sujet), du romantisme, de la société ouverte, de Tocqueville, de l’uberisation, de la vie privée, de Wu Yuren, pour ne citer que quelques exemples.
L’ensemble traduit un formidable amour de la vie et une passion infinie pour ce qui rend heureux – la liberté. La plume de Mathieu Laine est généreuse, elle incarne la surabondance de ce qu’est l’existence débarrassée de ses entraves. […]