C’est l’éblouissement des portraits si vivants et colorés d’un Matisse âgé que nous propose le musée de l’Orangerie et qui, comme toujours avec Matisse, ravit la foule. (Il vaut mieux se munir à l’avance de son billet d’entrée si l’on veut éviter la longue queue !)

L’exposition est grande et pourtant le musée s’est limité à ce que peignait Matisse au-delà de ses 60 ans. Ce qui ne change pas vraiment avec sa production d’avant. « Fauve » il est et a toujours été, c’est-à-dire qu’il ne s’applique pas à reproduire fidèlement ses modèles en une imitation photographique qui suivrait les règles de la perspective et des effets d’ombre et de lumière, mais qu’il jette au visage des visiteurs des […]