Le livre est présenté comme un roman. Mais en fait le narrateur, qui parle à la première personne, et qui représente manifestement l’auteur, expose sa vision du Liban, où il se rend, à l’âge d’environ 20 ans, pour la première fois en 1992, deux ans après la fin de la guerre interne qui a ensanglanté le pays pendant 17 ans. L’auteur, Josselin Monclar, est inconnu et la quatrième de couverture nous dit qu’il est de famille libanaise, lui-même étant apparemment Français.
Il est invité à Beyrouth par un ami libanais qu’il a connu à l’université à Paris et est tout de suite fasciné par cette ville meurtrie mais vivante, et notamment par son quartier chrétien, Achrafieh. A la suite de ce coup de foudre, il y retournera souvent, découvrant chaque fois de nouveaux lieux et de nouveaux aspects de ce pays auquel il s’attache avec passion. […]