Il a réussi à emprunter à tous les musées des beaux-arts de France, au château de Versailles, au musée Carnavalet, des Arts décoratifs et à bien d’autres encore, plus de 600 œuvres en tout : peintures, sculptures, vêtements, objets d’art et mobilier nous révèlent magnifiquement une époque de renouveau spirituel.
Un grand élan d’émancipation individuelle anime, en effet, cette nouvelle peinture. On y est libéré de l’obligation de décrire les grands sentiments héroïques, moraux et patriotiques du temps de l’idéologie Robespierre avec son moralisme étroit et du nationalisme de Napoléon avec ses terribles guerres : Louis-Philippe a été porté au pouvoir par les révolutionnaires de 1830 dont les corps sont désormais enterrés sous la colonne de la Bastille.
Il a renoncé au drapeau blanc et à la glaciation de l’Ancien régime dit de « droit divin ». Il a été un roi bourgeois paisible. Il a favorisé l’enrichissement personnel de tous ceux qui le peuvent et permet, surtout à Paris, la renaissance d’une pensée plutôt libre.
Et c’est l’explosion individuelle du romantisme. Chateaubriand et Victor Hugo l’expriment bien. La nouvelle révolution de 1848 (Ah ! Lamartine !) mettra fin à cette royauté qui n’était, après tout, pas si […]