Lorsque les garçons d’Isaac ont grandi, « Ésaü devint un habile chasseur, un homme de la campagne ; mais Jacob était un homme tranquille, qui restait sous les tentes. »

Cette différence de caractère a divisé les parents puisque « Isaac aimait Ésaü, parce qu’ il appréciait le gibier ; Rébecca, elle, aimait Jacob. » (GN 25.27-28)

Le nom Jacob vient du mot talon parce qu’il talonnait son frère. Un jour que ce dernier rentre fatigué d’une séance de chasse, il lui achète à vil prix son droit d’aînesse.

Lorsque des années plus tard, l’heure de recevoir la bénédiction paternelle arrive, Rébecca profite de la cécité de son mari pour faire en sorte que ce soit Jacob qui soit béni et non Ésaü.

L’exil de Jacob

Jacob est obligé de s’exiler pour fuir la colère de son frère qui, de dépit, épouse des femmes étrangères ce qui attriste ses parents. À ce moment de l’histoire, l’éducation des frères est un échec retentissant.

Jacob a vécu à l’étranger, il s’est marié et a eu des enfants à son tour. Il a cheminé et a eu le courage de retourner vers la maison de son père pour se réconcilier avec son frère. Isaac a vécu assez vieux pour assister aux retrouvailles de Jacob et Ésaü.

Il ne faut jamais désespérer de la grâce.