La servante du Seigneur
Promise à Joseph, voilà une jeune femme d’une quinzaine d’années, qui reçoit la visite d’un ange qui lui dit :
« Tu vas être enceinte alors que tu n’es pas mariée. Tu seras jetée en pâture aux commérages de ton village et tu seras la honte de ta famille. Mais ne crains pas, car ton enfant sera le sauveur du monde. »
Devant une telle annonce, Marie pourrait s’écrouler, mais elle reste debout. Que répond-elle ?
« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole [1]. »
Après l’annonce de sa maternité, Marie se réfugie chez sa parente Élisabeth. Elle prononce alors un cantique en évoquant un Dieu qui disperse les orgueilleux et abaisse les puissants, qui élève les humbles et comble de biens les affamés [2].
Plus tard, comme toutes les mères, Marie a essayé de comprendre son enfant. Quand elle a senti que les forces d’oppression s’organisaient pour se débarrasser de lui, elle a pris peur et a cherché à le ramener à la maison.
Elle s’est fait rabrouer par son fils, mais elle lui est restée fidèle.
Marie traverse alors la pire épreuve que peut connaître une mère en assistant à l’agonie de son fils. Elle l’a suivi jusqu’à la croix, à la différence de la plupart des disciples qui l’ont abandonné au dernier moment.
[1] Lc 1.26-38.
[2] Lc 1.47-55.