L’auteur rappelle que la réforme hussite ne peut se comprendre que si l’on associe aux controverses théologiques, le contexte de crise sociale que traversait la bohême ainsi que le délabrement des mœurs du clergé avec les abus qui s’y associaient : simonie, trafic des indulgences etc. En général on ne retient de la réforme hussite que la possibilité donnée aux laïcs de prendre la communion sous les espèces. Il est vrai que plus tard, cette liberté nouvelle fut considérée par les chrétiens allemands comme un symbole de libération de l’emprise de Rome. L’auteur souligne aussi l’influence importante de la pensée de Wyclif sur Hus dans bien d’autres domaines : le rapport aux Ecritures et […]