Militant associatif d’abord

Yannick Jadot est né dans l’Aisne en 1967. Il est issu d’une famille d’enseignants de gauche. Alors étudiant à Dauphine, il participe au mouvement « La Déferlante », suite aux protestations contre le projet de loi Devaquet sur les réformes des universités. Après des études d’économie, il se rend plusieurs années notamment au Burkina Faso et au Bangladesh pour des missions humanitaires. Ses grands débuts chez les Verts ne remontent qu’à 2009.

Chez Greenpeace France

C’est un point de sa vie plus connu : en 2002, Yannick Jadot rejoint les bancs de l’ONG, où il occupera le poste de directeur des campagnes d’action. Chez Greenpeace, il luttera notamment contre le nucléaire et la surpêche. Au sein de l’ONG, il a participé à de nombreuses actions coups de poing dont « l’opération plutonium ».

Député européen

Il a passé sept ans au Parlement européen. Il s’est consacré à la lutte contre les projets de traités de libre-échange, à l’instar du Tafta ou du Ceta. Parmi ses autres combats : le traité Europe-Canada en 2016 qui favoriserait les sables bitumineux, l’élevage intensif et les gaz de schiste.

Le tournant 2019

Tête de liste aux élections européennes de 2019, il a porté les écologistes au rang de troisième force politique derrière le Rassemblement national et le parti présidentiel. Il fait partie des acteurs de cette surprise verte. « C’est une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs », a jugé Yannick Jadot.

Un programme moins radical

Adepte d’une « écologie de gouvernement », le nouveau candidat à la présidentielle se montre beaucoup moins clivant et radical que d’autres écolos comme Sandrine Rousseau, son adversaire de la primaire. Selon Le Monde, « il se veut le chantre d’une « écologie ouverte, majoritaire et joyeuse », par contraste avec les adeptes de la décroissance, de la planification écologique ou de l’antilibéralisme ». Parmi ses priorités : une transition écologique financée à hauteur de 50 milliards par an, des taux de TVA différenciés suivant l’impact écologique des produits ou encore un revenu citoyen d’au moins 660 € pour les jeunes en difficulté, dès 18 ans.