On se soumet ainsi aux autorités (les épîtres aux Romains et à Tite le demandent) qui dans nos pays démocratiques sollicitent nos suffrages.

Accorder une « investiture » divine ou ecclésiale à un candidat serait évidemment inacceptable. La foi ne dit pas pour qui voter (même si elle me semble exclure certaines options). Le choix est entièrement laïc. Cette année (ce n’est pas la première fois et je ne suis pas le seul), je suis embarrassé ; personne ne m’a convaincu. Néanmoins, je voterai ; en tant que croyant, j’entends donner à César ce à quoi il a droit ; en tant que citoyen, le vote me paraît une obligation. […]