La réponse du pape dure deux minutes et on ne saurait traiter la polémique sans prendre en considération l’ensemble de celle-ci.Le pape y affirme notamment qu’il ne peut y avoir de réponse dans le rejet, le blâmant comme « défaut de paternité ou de maternité », invoquant le « droit à une famille » et concluant : « il ne faut pas le chasser ». On objectera que c’est bien la moindre des choses mais à considérer le nombre de jeunes gens chassés par leurs familles (situations contre lesquelles lutte l’admirable association: Le Refuge), un tel rappel, prononcé par le pontife romain, n’est pas rien. Il affirme même ensuite : « Tu es mon fils, tu es ma fille, tel que tu es. »

Ces mots auraient pu être applaudis.

Malheureusement, Sa Sainteté a dérapé. Et dit : « Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie. » L’opinion s’est dressée vent-debout et une pluie de condamnations s’est abattue sur […]