D’abord parce que la mort est l’une des étapes de la vie. C’est d’ailleurs à partir du moment où la mort a été intégrée comme un élément incontournable de notre histoire personnelle que nous pouvons nous mettre à vivre pleinement, en mesurant précisément la valeur de chaque instant, mais aussi des relations humaines, des personnes. Le temps du deuil a ceci de positif qu’il nous remet devant les yeux ce qui est essentiel et ce qui n’est que secondaire. C’est la raison pour laquelle fréquenter les cimetières, ne serait-ce qu’au mois de novembre, peut avoir son utilité pour reprendre pied dans la vie : nous y retrouvons l’impératif qu’il y a à ne pas remettre au lendemain ce qui peut être vécu aujourd’hui.

La mort c’est la vie, car ce que nous disons de la mort et des morts en dit long sur ce que nous pensons de […]