Les « crises » se succèdent faisant penser que la « crise » est en fait un état permanent dont on espère toujours sortir pour un lendemain meilleur. C’est vrai, en ce sens que le fait même de vivre est de devoir lutter pour que la vie triomphe face à toutes les forces d’inertie, de destruction ou de mort qui la menacent.

Quelles réponses à cette situation de combat permanent ?

Ce que l’on ne peut éviter, autant apprendre à l’aimer : puisque la situation de combat est constitutive du fait de vivre, autant voir cela comme une joie plutôt que comme une peine. Au lieu de se plaindre, de gémir, plutôt que de désirer un état de tranquillité où il n’y aurait aucune difficulté et qui n’arrivera jamais, autant choisir d’aimer la vie, et ainsi se jeter joyeusement dans le combat de la vie. La vie est une merveille improbable, menacée sans cesse de toute part. Un sujet qui ne lutte pas pour la vie est juste un mort. L’absence de combat, la paix et la tranquillité, nous aurons toute notre mort pour en profiter dans le Royaume éternel. Pour l’instant, c’est un honneur qui nous est donné, de pouvoir prendre part à […]