« Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici tout cela était très bon. » (Gn 1.31)

Il n’y a dans ces mots qui terminent le premier chapitre de la Genèse, ni autosatisfaction ni forfanterie à la manière des hommes, mais la belle expression de la joie et du bonheur du Dieu créateur. Ces mots, cette liesse, sont parvenus jusqu’à nous par la Parole de notre Dieu, la Bible, qui portera éternellement l’écho de l’allégresse divine des origines. Il est bon et même « très bon » d’écouter à nouveau ce texte rempli d’émerveillement et de le confronter à une autre « genèse » qui s’annonce aujourd’hui : celle du projet de loi relatif à la bioéthique.

Des questions de vie

La bioéthique, c’est, selon Eugenijus Gefenas, président du Comité intergouvernemental de bioéthique de l’Unesco, « un ensemble de décisions problématiques sur la vie humaine et la santé ». On s’intéresse ici à l’être humain, l’alliance sémantique du « bio » et de « l’éthique » y relie « la vie » et « la morale ». Parler de vie humaine, réfléchir à la vie, vouloir agir sur la vie… nous oblige. Nous sentons bien, ici, la nécessité de ne pas dire et faire n’importe quoi. D’où l’arrivée de l’éthique car il pourrait bien y avoir danger! Des risques à éviter ou à anticiper! Notre responsabilité, notre honnêteté, notre recherche du bien commun, pour aujourd’hui et pour demain, et nos valeurs vont être engagées. Il est donc de notre devoir de regarder ce que le gouvernement français nous […]