Rappelez-vous, c’était le 27 décembre 2020. Mauricette, une ancienne aide ménagère de 78 ans de Sevran en Seine-Saint-Denis, devenait la première personne vaccinée en France contre le Covid-19. Depuis, chaque jour, des milliers d’hommes et de femmes se font vacciner contre le coronavirus ici ou là dans le monde. En France, début janvier, le lent démarrage est vivement critiqué par l’opposition et la communauté scientifique.

Plus de deux mois après, la campagne de vaccination s’est largement accélérée. Selon des données du journal Le Monde datant du 5 mars, au total, 3 133 478 personnes ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19 et 1 705 966 personnes ont reçu une seconde dose en France. Parmi elles, 512 605 résidents d’Ehpad et d’USLD (unité de soins de longue durée) ont reçu une première injection et 363 126 résidents ont bénéficié de deux injections. Ce qui représente 5,77 % de la population (des plus de 16 ans).

Au regard des chiffres, la France ne semble plus être le très mauvais élève de l’Union européenne. Le 4 mars, en Allemagne, 5,65 % de la population avait reçu une première injection. Du côté de la Belgique et du Luxembourg, ce taux est de 4,92 et de 4,91 %. Des chiffres bien inférieurs au Royaume-Uni avec plus de 31 % de personnes ayant reçu une première dose. Rappelons que trois vaccins sont administrés en Europe : Pfizer-BioNtech, Moderna et AstraZeneca.

D’autres vaccins sont attendus dans les mois qui viennent : Janssen, CureVac et Sanofi/Pasteur-GSK. Une fois autorisés et mis sur le marché, ils permettront d’accélérer la vaccination. En France, pressé par le chef de l’Etat, le gouvernement promet désormais un « coup d’accélérateur » en se donnant pour objectif qu’à la mi-mai tous les plus de 50 ans volontaires soient vaccinés.