« J’ai lancé cet appel comme on jette une bouteille à la mer (…) Cette bouteille à la mer a été ramassée, ouverte et le message lu. Des responsables d’Église ont témoigné de leur intérêt. Cela s’est confirmé par le fait que le Conseil du Défap a décidé d’entrer dans cette dynamique, a validé un processus et a nommé un comité de pilotage. »
Une citation : « Les Églises Évangéliques de France (énumérées à l’article 2) remercient Dieu, dont l’amour pour le monde entier se révèle en Jésus-Christ, de les appeler à témoigner de cet amour au-delà de toute frontière et de leur faire la grâce de participer à l’action de l’Esprit Saint pour le salut et le renouvellement de tout homme et de toute la création. »
Oui l’appel au témoignage est une grâce de Dieu. C’est ce qu’affirme d’emblée l’article 1 des Statuts de cette nouvelle structure qu’est désormais le Défap. L’article 2 poursuit cette vision en faisant référence au célèbre texte missionnaire de Matthieu 28/16-20. Texte analysé par Christophe Singer, professeur de théologie à Montpellier, qui voit dans la conjonction de coordination, donc, ce qui fait de l’ordre de mission une grâce accordée même aux disciples douteurs (1).
C’est avec ce rappel fort de la mission à vivre comme grâce de Dieu que je débute ce message. La mission n’est pas un devoir moral pour une Église et les fidèles, elle n’est pas une loi contraignante.
Elle est une grâce et une grâce doublée d’une promesse. […]