« J’ai le sentiment que la vie est importante dans la mesure où elle est une vie de relations. »

En 15 ans d’engagement, elle a tout fait, ou presque, à l’ACAT ; elle endosse, depuis avril 2017, le rôle de présidente au sein de cette association œcuménique qui lutte contre la torture et la peine de mort.

Tout commence en 1968. Florence Couprie se lance dans le militantisme et rédige son premier courrier à un chef d’État. « Crainte et tremblements » : c’est en ces termes qu’elle parlera, plus tard, de ce que provoque en elle cette action militante fondatrice. « C’était un battement de cœur. J’avais le sentiment de devenir une adulte qui décide d’agir par elle-même, explique-t-elle. Qui étais je, moi, pour interpeller un chef d’État ? Mais qui serais-je, moi, si je me taisais ? »Du haut de ses 17 ans, Florence Couprie a déjà conscience de […]