On souhaite, à juste titre, qu’ils connaissent les règles et les lois qui régissent notre société. Il serait aussi bon qu’ils sachent distinguer entre ce qui dans les croyances, pratiques et coutumes musulmanes est central ou essentiel et ce qui y relève de l’accessoire ou du circonstanciel.

Ce souhait ne se limite pas à l’Islam. Ne devrait-on pas exiger de tous ceux qui portent dans une communauté religieuse la responsabilité de la prédication et de l’enseignement une formation de type universitaire ? Je trouve assez insuffisante celle donnée par les Grands Séminaires ; les curés de paroisse gagneraient à passer par une Faculté de Théologie. Il en va de même des pasteurs d’Églises dites « évangéliques » chez qui la piété remplace trop souvent la connaissance et la réflexion.

Certes, avoir un bon niveau de connaissance n’empêche nullement de dérailler. […]