Une semaine particulière… Semaine pascale 2020 avec la pasteure Agnès Lefranc de l’Eglise protestante unie d’Orléans.

Matthieu 24,1-3 et 32-35

1Jésus sortit du temple et, tandis qu’il s’en allait, ses disciples s’approchèrent de lui pour lui faire remarquer les constructions du temple. 2Jésus leur répondit : « Vous voyez tout cela ? Je vous le déclare, c’est la vérité : il ne restera pas ici pierre sur pierre ; tout sera détruit. » 3Jésus s’était assis au mont des Oliviers. Ses disciples s’approchèrent de lui et lui demandèrent à l’écart : « Dis-nous quand cela se passera, et quel signe indiquera que tout cela va terminer. »

Jésus leur répondit : (…) « 32Laissez-vous instruire par la parabole tirée du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. 33De même vous aussi, quand vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. 34Je vous le déclare, c’est la vérité : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. 35Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. »

Jésus, dans un long discours, juste avant sa mort, évoque les tribulations de la fin des temps : destruction du Temple, faux messies, guerres, tremblements de terre, faux prophètes… Toutes ces choses terribles, dit-il, sont comme les douleurs de l’enfantement. Car la venue du Fils de l’homme est comparable à une naissance ! Autre comparaison : celle du figuier dont les bourgeons annoncent l’été…

Dans l’actualité qui est la nôtre, nous avons parfois l’impression de vivre ces signes avant-coureurs de la fin des temps… N’oublions pas que c’est d’une naissance qu’il s’agit ! Notre monde est invité à un nouveau printemps… Demandons cette grâce d’être des veilleurs qui voient, au-delà de la nuit, le matin, et proclament l’espérance !