Régulièrement notre monde aspire à plus de liberté et beaucoup voudraient voir un vrai changement se produire. À Woodstock, certains ont espéré que le changement était en marche. Il faut avouer qu’il s’est passé quelque chose d’unique et d’étonnant durant ce rassemblement, au point que les organisateurs ont été complètement débordés.

C’est d’ailleurs pour cela que c’est un artiste très peu connu qui a ouvert ce qui allait devenir le plus grand festival du monde ! En effet, à cause d’embouteillages monstres dans toute la zone, dus à l’afflux massif, les groupes programmés avant Richie Havens ne sont toujours pas là. Puisque le destin l’a choisi, à 17 heures le vendredi 15 août, il grimpe sur scène, simplement accompagné d’un autre guitariste et d’un percussionniste. Avec sa guitare folk, il est parti pour trois heures de musique. De sa voix chaude et rocailleuse, il émerveille le public, lui qui symbolise mieux que personne alors la philosophie pacifiste, égalitaire et fraternelle, censée incarner la jeunesse américaine de l’époque. Au bout de sept rappels (!) et à court de chansons, Richie Havens se lance dans une légendaire interprétation d’un classique du gospel : « Motherless child ».

Totalement habité, grattant frénétiquement sa guitare, il entonne comme une prière les fameuses paroles de « Freedom ». Sa version passionnée va entrer dans l’histoire jusqu’à devenir l’hymne de Woodstock. Et si Dieu avait lancé un clin d’œil à toute cette jeunesse orpheline pour qu’elle se tourne vers celui qui veut devenir notre Père ? Nous savons que sans Dieu nous nous sentirons toujours « loin de la maison ». Nous savons que sans Jésus Christ notre liberté restera illusoire et inutile.

Cinquante ans après Woodstock, nous pouvons nous réjouir lorsque nous voyons des jeunes se lever pour protester. Nous pouvons alors saisir cette occasion pour leur parler de Jésus Christ, puisque c’est bien la vérité qui nous rendra libres, qui nous sauvera et qui nous permettra de changer vraiment !