On ne résume pas ce livre. C’est un dialogue de l’auteur, à travers sept lettres, avec une inconnue rencontrée dans le métro trente ans auparavant et dont la beauté l’a bouleversé.
Sa correspondante l’interroge avec naïveté quand elle découvre qu’elle a une âme. De sa part comme de celle de l’auteur, il faut de l’audace pour traiter de ce mot désuet, quasi disparu de notre univers matérialiste et rationnel. Mais, au-delà du corps et de l’esprit, l’âme existe. Elle fonde l’unicité de notre être et subsiste, tout au long de la vie, malgré les défaillances de l’esprit et la déchéance du corps.
François Cheng s’appuie sur l’expérience d’une longue vie – il se qualifie lui-même de […]