« La mélancolie n’est que la ferveur retombée », écrivait Gide. Et si notre monde souffrait d’une lente érosion de la ferveur, cette émotion première qui porte la vie à son point d’ébullition et à laquelle nous devons tous nos élans ?

Sans taire les débordements possibles de cette émotion intense, proposant le maniement subtil de l’ironie comme antidote à ses dérives, l’auteure plaide pour prendre les risques de la ferveur plutôt que le risque d’un monde sans elle. En philosophe fervente, Nathalie Sarthou-Lajus souffle […]