Les dessins de Selçuk se prêtent à ce jeu du dédoublement, se déployant sur plusieurs pages, détachées d’autres livres, imprimées pour la plupart en langue thaï.

Cette mise en abîme exprime bien le sentiment d’étonnement qui nous saisit lorsque nous découvrons le monde. Sollicités par d’innombrables inscriptions que nous ne comprenons pas, nous sommes tous alors comme des étrangers, en exil.

​Beau livre illustré en couleurs, couverture souple avec rabat. Les illustrations sont de Selçuk Demirel, le texte de François David, le livre est préfacé par Thierry Cazals (écrivain, auteur de contes, poèmes, livres pour la jeunesse […]