Celui qui avait un rêve

Né à Atlanta en Géorgie le 15 janvier 1929, Martin Luther King hérite du nom de son père, également pasteur baptiste. Ce dernier avait adopté ce nom en hommage au réformateur allemand après un congrès de l’Alliance baptiste mondiale tenu à Berlin en 1934.

Après des études en sociologie et en théologie, Martin Luther King devient pasteur d’une église en Alabama, dans le sud du pays, où la ségrégation raciale est des plus violentes. Le 17 mai 1954, la Cour suprême des États-Unis déclare inconstitutionnelle la ségrégation dans les établissements scolaires. Ce qui représente un encouragement à dépasser toute soumission. C’est ainsi que le 1er décembre 1955, Rosa Parks, militante noire, refuse de céder sa place à un blanc dans un bus.

Du droit à s’asseoir dans un bus, comme n’importe quel Américain, Martin Luther King va très vite étendre ses revendications à l’ensemble des droits civiques des noirs américains. Mais il le fera en refusant toujours le recours à la violence. Le 28 août 1963, au cours de la marche sur Washington D.C. pour l’emploi et la liberté, 250 000 personnes viennent manifester et écouter le pasteur baptiste. Il prononce devant eux un discours, plus ou moins improvisé, qui rentrera dans l’histoire sous le nom de « I have a dream… »

Prix Nobel de la Paix en 1964, le prédicateur se base sur le christianisme social et la protestation non-violente. Il prend exemple sur Gandhi. Le 4 avril 1968, Martin Luther King est assassiné à Memphis dans le Tennessee.