Confirmation et baptême
Après les bénédictions des tout petits – par un baptême ou une présentation – les Églises proposent aux enfants une instruction biblique qui s’étend sur plusieurs années. Le but est de lui proposer quelques repères afin de pouvoir se repérer dans le Livre et de lui fournir quelques clefs pour interpréter un passage, car on ne lit pas de la même manière un mythe, un récit historique, un psaume, une parabole, une épître ou une apocalypse.
À côté de l’instruction biblique, les Églises essayent de témoigner de leur foi à travers une vie communautaire marquée par un certain nombre de cérémonies. Elles invitent le jeune à participer à un catéchisme dont l’objectif peut se résumer en quelques mots : « Raconter à la personne son baptême ». En réponse à l’impératif biblique répété à plusieurs reprises dans le Premier Testament : « Tu diras à tes enfants », l’Église cherche à lui témoigner de la grâce qui est au commencement de son histoire, et de ce à quoi elle l’appelle.
À l’issue de ce catéchisme, il est proposé au jeune de confirmer les vœux de son baptême, ce qui est une façon de lui dire : « Le jour de ton baptême, tes parents ont demandé la bénédiction de Dieu sur ton histoire et ils ont pris l’engagement, avec l’aide de l’Église qui t’a reçu, de témoigner de leur foi. Aujourd’hui veux-tu les délier de cet engagement, afin d’avancer de toi-même sur ce chemin ? »
Dans le dialogue avec les Églises qui ne baptisent que les confessants, certaines d’entre elles admettent que le couple baptême/confirmation pourrait représenter un vrai baptême étalé dans le temps. Que la personne ait été baptisée à six mois ou à quinze ans, l’important n’est pas tant l’âge ni les modalités de son baptême, mais comment le sujet se considère comme un baptisé, c’est-à-dire une personne qui veut placer sa vie sous le signe de la mort et de la résurrection du Christ.