Le 20 avril 1923, le pasteur Wilfred Monod créé la Fraternité spirituelle des veilleurs. Il s’agit d’un « tiers-ordre », c’est-à-dire des personnes (responsables religieux ou simples croyants) qui s’engagent à une vie de prière mais sans se retirer du monde. Cette fraternité qui fête ses 100 ans cette année a pour vocation d’aider chaque chrétien à structurer sa vie spirituelle autour d’une règle qui est un guide, un bâton de berger qui soutient, et non une loi stricte et culpabilisante.
Le pasteur Patrick Aublet est le nouveau prieur de cette Fraternité et il témoigne à notre micro de ce que lui apporte au quotidien cette communion de prière. Il précise notamment que cela lui a permis de vivre un renouveau dans sa lecture de la Bible. Et pourtant, comme pasteur, il était au cœur de l’Église et il travaillait le texte biblique pour des prédications, des méditations ou des conférences. Or la règle de la Fraternité spirituelle des veilleurs lui a apporté ce cadre des 3 rendez-vous quotidiens de prière. Des moments où la Bible est reçue comme une parole personnelle, devenant nourriture.
« Joie, simplicité, miséricorde » sont les mots d’ordre de la Fraternité spirituelle des veilleurs. Des mots tirés du texte des béatitudes (lu chaque midi par les Veilleurs) et qui sont à contre-courant de la vie quotidienne de beaucoup de contemporains. Le texte dit des béatitudes se trouve dans la Bible, chez l’Évangéliste Matthieu, au chapitre 5 verts 3 à 12. La Fraternité spirituelle des veilleurs est membre de la FPF et elle est ouverte à toutes les dénominations et Églises chrétiennes.